« N’avez-vous jamais regarder plus loin que votre propre reflet ? N’avez-vous jamais pensé qu’un autre monde puisse exister ? »
Un monde à l’inverse du notre ? Un monde ou les animaux règne sur l’humain ? Un monde où ses deux espèces se comprennent ? Un monde où le langage est contraire au notre ? Un monde où les mutants sont ceux qui sont normaux ? Un monde où se sont les humains qui sont étudié ? Un monde ou l’ont est mort avant de vivre ? Un monde ou l’ont est éternel ? Un monde où tout est possible ? N’a tu jamais essayer de passer de l’autre coté ? N’a tu jamais posé ta main sur un miroir en priant de toute t’es force de disparaître ? Non ? Alors je t’en pris essaie ! Pose ta main ! Fixe toi dans les yeux…Espère…Prit…Laisse toi aller…
Je crois que je n’y ais jamais trop cru. Je passais des heures à me contempler devant la glace. Me perdant à imaginer un autre monde de celui dans lequel je vivais. Je détestais…mes parents…mes camarades…mes professeurs…l’école…ma maison…moi…ma vie…ce monde. Cela peut paraître drôle mais le seul lieux où je trouvais refuge était dans la contemplation de mon reflet. J’aurais pu passer une éternité à me fixer ainsi dans les yeux. J’avais l’impression que ainsi je pouvais voir celui que j’étais vraiment. Ne dit-on pas que les yeux sont la fenêtre de l’âme ? Vous l’aurez sans doute compris mon existence était loin d’être rose. Une simple erreur dans la vie de ses deux personne sensé être mes parents. Parents que je ne voyais jamais bien trop occupé à gérer leur compagnie. De toute façon pour eux je n’étais qu’un potentiel héritier. Ils étaient riche et le seul profit que j’en tirais était seulement le prestigieux lycée dans lequel je pouvais suivre mes études. Enfin cela aurait pu. Si ils n’avaient pas existé. Je n’ais jamais su pourquoi mais ils me détestaient. Ils étaient trois…les plus populaires du lycée…tout le monde leur obéissait comme des petits chien galeux. Même les professeurs…le directeur…l’infirmière…tout le monde. D’aussi loin que remontent mes souvenirs c’était à cause d’eux que j’avais commencé à être victime d’Ijime. J’étais en seconde année et cet enfer durait depuis un an. J’avais eu le droit à tout et n’importe quoi. Mes notes bien qu’elle méritaient toutes vingt n’atteignaient jamais le sol de un. Certains diront qu’il aurait suffit que je n’y ailles plus. Seulement je ne citerais pas les raisons mais je devais y aller. De toute façon ! Ils voulaient me faire craquer. Je le savais. Que je me supprime ! Cela leurs auraient fait plaisir n’est-ce pas ? Mais jamais je n’aurais pu leur donner cet satisfaction. Je paraissais faible mais je voulais me battre. Je perdais peut-être cette fichue bataille mais je remporterais la guerre. J’étais bien loin d’être celui que l’ont voyaient. Et cela je l’avais compris en regardant plus loin encore que cette façade que l’ont peut apercevoir dans un miroir. Vers le milieu de l’année tout avait empiré. Seiichi le « leader » c’était aperçu que l’ami de son père était ni plus ni moins le mien. Il avait donc accès à notre chez nous. Ne se gênant pas pour venir m’harceler. Et puis, sûrement avait-il estimé que tout cela prenait trop de temps. Puisque ce soir là, alors que j’étais encore seul, il était « venu rendre visite a son camarade » comme il disais si bien. Je me souviens encore de cette scène, de ce jour d’été, le mois de juillet et les vacances étaient commencé depuis quelques jours déjà. Nous étions le six. Et mon bourreau s’était invité chez moi. Alors que je zappais sur toute les chaînes de la télé du salon…J’avais sentit une présence et m’étais retourné. Me retrouvant hors du canapé tellement j’avais été surpris de la voir ici. Alors que lui avait simplement adopter son horripilante attitude. Affichant ce sourire sur de lui que je détestais tant…
_Yo ! Yuya ! Ca fait un baille !Tu parle cela faisait à peine deux jours que je l’avait vu. Deux jour où j’avais pu un tant soit peu respirer. Je ne répondis pas, mes yeux descendant sur l’objet qu’il tenait. Un couteau…un poignard. Un infime silence c’était installé. Si nous nous étions trouvé dans un film, la caméra se serait sans doute mis à tourner autour de nous.
_Oh bah ? Hey t’es pas content de me voir ?Il avait toujours cette voix. Celle qu’aurait un ami de toujours. Et moi qui était comme paralysée. Bien que j’essayais de rester calme. J’avais peur…
_Tu sais je vais commencer à croire que tu ne m’aime pas…
Comment ? Décidemment il avait le don pour sortir tout un tas d’absurdité toujours aussi sérieusement. Je pris une légère inspiration et lui demandais enfin, me doutant de la réponse.
_Qu’est-ce tu fiches ici ? C’est chez moi !!!Énervé. J’en avais marre de le voir avec ses grands airs. Il me pourrissait la vie partout om j’étais. Et il fallait que encore une fois il vienne jusqu’à chez moi !!!
_Oh ! Disons que j’ai juste un petit truc à régler…Je ne sais pas si c’était mon imagination. Mais à ce moment là, un sourire assez sadique c’était dessiner sur son visage. Alors qu’il regardait tour à tour son arme et moi. Et sans trop savoir comment il était passé de l’autre coté du canapé. Me faisant reculer. Seulement je n’avais plus pensé à la petite table basse. Dans laquelle je me pris les pieds, sans pouvoir me rattrapé je me retrouvais à moitié à terre.
_Toujours aussi maladroit, ne ?Je tentais de me relever. Mais déjà il avait posé son pieds sur mon torse. M’empêchant tout mouvement. Il se pencha. Passant doucement la pointe du poignard sur ma gorge descendant un peu plus bas. Pour se retrouver au niveau de mon ventre.
_Bah ça va me faciliter la tache…Mon cœur battait de plus en plus vite. J’étais incapable du moindre mouvement…
_Mais je vais m’amuser un peu avant…hein ? Il appuya un peu plus fort sur ma poitrine n’ayant toujours pas retirer son pied. Souvenant le couteau il vint le planter dans mon bras le remuant légèrement m’arrachant un cris de douleur que j’étouffais aussitôt. Et puis sans attendre il l’avait planter dans mon ventre. Je failli avaler ma langue tellement j’essayais de m’empêcher de ne pas hurler. Alors que lui me murmurait ses infâmes paroles…
_c’est drôle, tu ne trouve pas ? Je crois que à ce moment là je ne saurais expliquer ce qui ce passa. Quelque chose avait fait tilt sûrement. Je semblais pendre tout à coup conscience. Que faisais-je là ? Il allait me tuer ! Gagner cette fichu guerre. Et ne m’étais-je pas promis de ne pas perdre ? Je ne sais pas comment, par quel moyen. Je me souviens juste que j’avais réussi à lui arracher son arme. Me dégageant je le poignardais à mon tour.
_Non arrête !!!Alors qu’il tentais de récupérer ce que je lui avais prit. Seulement je le tenais fermement, et je n’avait aucune intention de le lâcher.
_Je veux m’amuser moi aussi…Alors que je lui plantait une nouvel fois, au niveau de l’épaule cette fois. Ce qui à lui aussi lui arracha un affreux cris. Que lui contrairement à moi ne pu étouffer.
_Yuya ! Pitié ! S’il te plait fait pas ça ! C’était pour rire j’étais pas sérieux…Et en plus il osait encore se foutre de moi. Je sentais la colère grandir peu à peu …
_ LA FERME !!!Alors que j’enfonçait d’un coup mon propre pied dans son ventre. Ses larmes, à cet imbécile, commençaient à couler. C’est lui qui avait peur à présent. Je crois que en venant ici il n’avait pas envisager que je me défendes. Et surtout que je prenne le dessus.
_Tu sais Seiichi…Faisant glisser la lame sur son visage, appuyant assez pour lui trancher la peau. Créant ainsi une longue entaille partant du haut de son œil au bas de sa bouche. Oh il avait particulièrement hurler lorsque son œil s’étais retrouver tranché.
_Tu avais raison…Et cette fois c’était dans un des côtes que je l’enfonçais d’un coup…
_C’est très drôle !Sa main droite y passa, lui provocant une sorte de spasme. Il étais muet, mise à par ses hurlements…
_Tu pourrais répondre ! Franchement c’est très impoli !Je lui tranchait l’oreille. Je crois que si on me l’avais dit je n’aurais pas cru que je puisse être aussi cruel. Je pense que je faisais ressortir, à ce moment là, toute la haine que j’emmagasinais chaque jour depuis un an. Et ! Je suis incapable de dire combien de temps tout cela dura exactement. La seul chose qui est sur c’est que Seiichi est mort ce jour là. Tandis que moi je me vidais progressivement de mon sang. Avec difficulté je m’étais rendu dans une des salles de bains. J’allais ouvrir le placard à pharmacie mais mes yeux se fixèrent sur mon reflet. Des larmes avaient commencé à couler, mon regard semblant perdu. Je devais me soigner mes j’étais incapable de me détacher de moi. De ce reflet. Simplement du miroir. Le sang de mon bras avait couler jusqu’à ma main, tombant goutte à goutte par terre. Le tachant de sa jolie teinte rouge. Ce qui sur le carrelage blanc était magnifique. Je me sentais pris de vertiges. Et pourtant je ne faisais toujours rien. Je me sentais vide. Mon esprit était embrouillé. Et mes pleures redoublaient toujours de plus en plus sans que je ne sache réellement pourquoi. C’est vrai ? J’étais en vie, non ? C’est tout ce qui m’importais. L’un de ceux qui était responsable de mon enfer était mort. Alors, encore une fois pourquoi ? Peut-être en avais-je juste besoin. Je ne sais pas. Et puis je me sentis comme attiré. Je voulais voir, le toucher. Délicatement j’avais posé ma main sur le miroir. Qui glissait doucement contre la parois trop lisse. Une traîné de sang se dessinant. Mais je n’y prêtais aucune attention. Trop occupé à me fixer dans les yeux. Soudainement. Je me perdais à espérer A prier. De disparaître. Je voulais juste disparaître d’ici. De ce monde. Passer de l’autre coté. C’est stupide n’est-ce pas ? Et pourtant, peu à peu je me sentais partir. Je voyais ma main glisser dans la transparence de l’objet. Je ne comprenais pas. Cela semblait si absurde. Mais je me laissait aller, porter loin d’ici. Et puis je me suis retrouver dans un autre monde. Tout était noir je ne voyais absolument rien. Je ne sentais même plus mon propre corps. J’avais l’impression d’être dans le néant. Mais étrangement je ne regrettais pas d’être passer de ce coté-ci. Bizarrement je me sentais bien. Et puis une voix s’éleva. Incapable de définir d’où elle venait. Je me retrouvais dans l’obligation de l’écouter. Elle était à la fois rassurante et effrayante. Elle semblait venir de partout et de nulle part.
_Ishii Yuya…Intéressant…Et comment connaissait-elle mon nom ou il cela semblait plutôt être un homme ? Et qu’est-ce qui était si intéressant ? Je voulu répondre mais en fut incapable.
_Tu sais que tu es le premier…Le premier ? Le premier de quoi ? Cela faisait juste quelque seconde que cette voix résonnait. Et déjà elle me donnait une migraine affreuse. Surtout que je ne pouvais rien lui demander. Mes lèvres semblait scellé. Mon corps était immobilisé. Ou peut-être étais-ce une simple impression ?
_Vraiment…Je crois que… tu es…Ah ! Et aussi ! Il commençait à m’agacer !A ce stopper toujours ainsi. Certes vous il vous suffit de descendre pour avoir le reste. Mais sachez que chaque arrêt duraient bien au moins cinq minutes chacun. Minutes qui devenait interminable à force…
_L’unique personne…Quoi ? Unique personne de quoi ? Je ne sais pas. Mais à y réfléchir c’était presque une conversation. Sauf que moi je ne pouvais que penser. Et je ne savais pas si il avait la faculté d’entendre mes songes. Mais à l’écouté j’en avais l’impression. Ou alors ce n’était que pur hasard…
_A avoir accordé autant d’importance a ce que l’ont nomme…Pourquoi ? Pourquoi s’arrêtait-il toujours ainsi ? Cela n’aurait-il pas été plus simple de tout me dire d’un seul coup ? C’était une perte de temps, ce qu’il faisait, simplement.
_Reflet…C’est vrai…Pour vous il ne s’agit que d’un vulgaire objet…Ou voulait-il en venir ? C’est vrai que quand j’y pensais j’étais le seul à accorder autant d’importance à ce misérable objet. Mais comme je l’es déjà dis. Je me sentais apaisé quand je regardais en travers…
_Mais le plus surprenant…Qu’est-ce qui est surprenant ? Je m’adressais à lui par pensées. De plus en plus convaincu qu’il pouvait m’entendre. Et puis de toute façon je ne pouvais pas faire autrement…
_C’est que tu es été capable…de passer de ce coté-ci…Ah ? J’étas bel et bien passer dans le miroir alors ? Et c’était cela ? C’était bien loin du monde que j’avais imaginé. C’était si déprimant en vérité…
_Mais je vais devoir te donner quelques recommandations…Enfin ! Bien que à présent je ne voyais pas ce qui pouvait être dit de plus…
_Oublie ! Oublie l’endroit d’où tu viens…La voix semblait plus proche. J’avais l’impression de sentit son souffle sur moi…
_Le monde dans lequel tu es…est inversement…Les questions commençaient à revenir peu à peu. Inversement ? Est-ce que tout était inversement ? Et pour le moment il semblait vide ce monde. Pas si different de celui que j’avais toujours connu. Je, enfin j’aurais été incapable de dire lequel était le pire. L’autre où on me faisait vivre un enfer, ou celu-ci où je ne pouvait même pas bouger et où semblait être ténèbre…
_Chez vous…Oh ! Je l’avais presque oublié. Si j’auras pu j’aurais sans doute sursauté.
_Vous naissez…vivez…mourrez…Je pense que je commençais à comprendre. Mais tout était trop embrouillé. Enfin. Voulait-il dire que ?
_Ici…On meurt…On naît…On vie…J’avais les yeux fermer. Mais si ils avaient été ouvert. Ils se seraient probablement ecartillé. Je comprenais vraiment cette fois…Du moins je pense…Je n’eus pas le temps de me poser plus de question que la voix inconnu approuva ce que je pensais…
_Tu es mort Yuya…Et tu va renaître !Ce fut presque les dernières paroles que j’entendis de lui. Je ne su jamais d’où elle était venu. Je l’avais oublier pendant longtemps. Des années et aujourd’hui que je me souviens. Cela est assez étrange. Enfin ! A la fin de sa phrase je me sentis bizarre. Comme aspiré, compressé. J’avais l’impression de souffrir atrocement et en même temps d’être simplement bien. Je ne sais pas combien de temps il s’écoula. Avant qu’il ne revienne. Sa voix s’éleva une nouvelle fois dans le noir. Cette voix particulière. Autoritaire et bienveillante à la fois. Un peu angélique et démoniaque en même temps…
_VIE !!!
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